ParallĂšlement la lutte contre les dĂ©serts mĂ©dicaux doit s'appuyer sur des mesures complĂ©mentaires, qui doivent ĂȘtre dĂšs Ă  prĂ©sent engagĂ©es pour mieux adapter l'organisation et le systĂšme de soins Ă  la rĂ©alitĂ© des territoires. 1. Cest Ă  peu prĂšs la mĂȘme chose dans tous les pays dĂ©veloppĂ©s en ce mois de fĂ©vrier 2022 : le ton monte, la rĂ©volte gronde ! Mais les gouvernants ne peuvent pas « faire machine arriĂšre » quelques semaines seulement aprĂšs une Ă©niĂšme attaque contre les rĂ©alitĂ©s scientifiques et les libertĂ©s fondamentales ; le tout mĂątinĂ© de justifications stupides. Unenouvelle Ă©toile de Hollywood s'est Ă©teinte. L'actrice Charlotte Rae, plus connue pour son rĂŽle de Madame Garret dans «Arnold et Wily» est dĂ©cĂ©dĂ©e dimanche Ă  son domicile de Los Angeles, a id";"user";"subject";"title";"size";"messages";"created";"closed";"closed_by" "62cc8be341084e198875568c";"HĂ©lĂšne Tonchia";"DonnĂ©es de laboratoires pour le Apartir de son expĂ©rience de psychothĂ©rapeute et de l'observation pratique de ce qui fonctionne Ă  travers les Ă©poques et les diffĂ©rences culturelles, François Paul-Cavallier propose un livre oĂč les axes essentiels de l'Ă©ducation sont mis en lumiĂšre pour que parents, Ă©ducateurs et institutions trouvent des rĂ©ponses adaptĂ©es aux problĂ©matiques qu'ils rencontrent. Tous les aspects Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. Aller au contenu principal Le 30 juin, TMC rediffuse pour la 23 982e fois Dirty Dancing. Alors qu’un remake du film culte se profile aussi, c’est le moment de voir ce que sont devenus les acteurs prĂšs de 30 ans aprĂšs. PATRICK SWAYZE L’acteur principal de Dirty Dancing a connu ses annĂ©es de gloire dans les annĂ©es 90 souvenez-vous le fantĂŽme sexy de Ghost. En 2008, tout bascule. On apprend que Patrick est atteint d’un cancer du pancrĂ©as. Il dĂ©cĂšde un an plus tard. JENNIFER GREY ÂgĂ©e de 56 ans, celle qui jouait bĂ©bĂ© » a toujours un visage de bĂ©bé  mais botoxĂ©, celui-ci. Son passage en chirurgie esthĂ©tique dĂ©but 90 l’a fait peu Ă  peu tomber dans l’oubli. Échecs au cinĂ©ma, rĂŽles Ă  la tĂ©lĂ© et instant tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©. Bof. KELLY BISHOP La maman de Jennifer Grey dans Dirty Dancing s’est imposĂ©e sur le petit Ă©cran. Pendant 7 ans, elle a campĂ© une mamie bien snobinarde dans la sĂ©rie Gilmore Girls. Sinon, elle fait de l’aĂ©robic et du jardinage. Passionnant, n’est-ce pas ? MAX CANTOR Rah, ce bad boy
 Tromper la soeur de BĂ©bĂ©, mettre enceinte Penny celui qui jouait Robbie dans Dirty Dancing a finalement trĂšs mal fini. Rapidement devenu toxicomane, il meurt quatre ans aprĂšs le film des suites d’une overdose. À 32 ans. 1Les propositions de Gilles Bibeau pour penser la sociĂ©tĂ© d’aujourd’hui suggĂšrent qu’il y a urgence, pour l’anthropologie de la santĂ©, Ă  dĂ©fendre un nouvel humanisme, Ă  proposer une approche culturelle des nouvelles pathologies et Ă  mettre au jour les phĂ©nomĂšnes d’injustice, d’inĂ©galitĂ© et d’exclusion. Pour illustrer son propos, Gilles Bibeau aborde, dans ce texte Ă  la fois musclĂ© et humaniste, trois questions principales il s’interroge d’abord sur les consĂ©quences de la rĂ©volution gĂ©no-technologique actuelle, avec pour corollaire le dĂ©veloppement de la mĂ©decine prĂ©dictive ; il examine la pertinence de nos outils mĂ©thodologiques et conceptuels face aux nouvelles maladies qui caractĂ©risent nos sociĂ©tĂ©s d’abondance comme le surpoids et l’obĂ©sitĂ© ; il propose une attention accrue aux facteurs politiques et Ă©conomiques impliquĂ©s dans la production des inĂ©galitĂ©s. 1 La gĂ©nomique regroupe des opĂ©rations telles que l’établissement des cartes du gĂ©nome, l’étude de l ... 2 Technologie rĂ©solument nouvelle, tellement nouvelle qu’elle n’est pas encore vĂ©ritablement pratiqu ... 2En Ă©voquant la rĂ©volution gĂ©no-technologique associĂ©e Ă  la gĂ©nomique1, il s’agit pour lui de tirer la sonnette d’alarme face Ă  ce qui reprĂ©sente un danger Ă  l’égard de l’humanitĂ©, dans sa dĂ©finition mĂȘme. Le danger rĂ©side pour lui dans l’effacement des frontiĂšres entre les diffĂ©rentes formes de vie Ă  travers les transferts de gĂšnes entre vĂ©gĂ©taux, animaux et humains, ou Ă  travers la correction des gĂ©nomes qu’il taxe d’ inhumanisme ». Il met en cause l’idĂ©ologie du gĂ©nĂ©ticisme » en ce qu’elle refuse l’idĂ©e que l’homme reprĂ©sente une forme de vie intouchable, et plaide pour un nouvel humanisme ajustĂ© Ă  notre Ăąge biotechnologique ». Si l’on peut comprendre son inquiĂ©tude face au fait que le corps humain tend Ă  devenir la propriĂ©tĂ© de la bio-industrie, pour autant, le rĂŽle de l’anthropologue est-il de se prononcer, a priori, contre une technologie ? L’anthropologie peut et doit se saisir de ce phĂ©nomĂšne nouveau pour alimenter sa rĂ©flexion sur ce qu’est l’humain et l’humanitĂ©, mais n’y a-t-il pas dans les prises de position de Gilles Bibeau quelque chose qui serait dĂ©jĂ  de l’ordre d’une rĂ©ponse, faite de ses valeurs personnelles, avant mĂȘme que ce phĂ©nomĂšne social soit traduit, pour l’anthropologie, en questions ? On ne peut que s’accorder avec lui pour dire que l’humanitĂ© procĂšde d’autre chose que de son gĂ©nome et des combinaisons auxquels la gĂ©nomique veut la rĂ©duire. Il est vrai que l’on ne peut comprendre l’homme par son gĂ©nome seul, autrement dit en oblitĂ©rant son milieu, son histoire et son hĂ©ritage. Or, qui dit gĂšne » dit innĂ©itĂ©. La gĂ©nomique fait fi des postulats mĂȘmes des sciences sociales pour qui la donnĂ©e principale qui construit les ĂȘtres humains est leur inscription sociale, dĂ©terminant leurs caractĂšres acquis, au nombre desquels un certain nombre de pathologies. Et c’est d’ailleurs lĂ , sans doute, que rĂ©side notre rĂŽle il est, non pas tant de fustiger une technologie et l’effacement des frontiĂšres d’humanitĂ© qu’elle implique, que d’apporter les Ă©lĂ©ments d’analyse et de comprĂ©hension de la controverse qui s’y rapporte, et de dĂ©montrer le caractĂšre rĂ©ducteur de l’approche gĂ©nĂ©ticiste pour dĂ©finir l’humain. Le rĂŽle de l’anthropologue face aux nouveaux objets induits par les avancĂ©es technologiques est-il de se prononcer en leur dĂ©faveur ? Cela ne relĂšve-t-il pas davantage du choix personnel et de l’action citoyenne, que d’une des directions scientifiques que doit prendre notre discipline ? Les innovations mĂ©dicales posent des questions anthropologiques de premier ordre. Par exemple, les recherches de Catherine RĂ©my 2009 sur les xĂ©nogreffes, c’est-Ă -dire la transplantation d’organes issus d’animaux chez des humains2 visent Ă  Ă©tudier comment les scientifiques impliquĂ©s dans ce domaine cherchent Ă  normaliser une innovation qui semble remettre en cause les frontiĂšres d’humanitĂ©. Comme on le voit, la question des frontiĂšres d’humanitĂ© n’est pas l’apanage de la gĂ©no-technologie puisqu’elle est aussi au cƓur de l’activitĂ© de transplantation d’organes, exacerbĂ©e par la xĂ©notransplantation. Quels sont les enjeux principaux soulevĂ©s par la rĂ©alisation de xĂ©nogreffes ? Voici une question dont la rĂ©ponse est susceptible d’apporter un Ă©clairage nouveau sur la portĂ©e anthropologique de cette innovation mĂ©dicale, et plus gĂ©nĂ©ralement sur celle des biotechnologies. 3À lire Gilles Bibeau, la mĂ©decine prĂ©dictive, fille de la gĂ©nomique, semble devoir ĂȘtre combattue par l’anthropologie mĂ©dicale, qui sait combien les individus malades ne peuvent ĂȘtre rĂ©duits Ă  l’expression de leur programme gĂ©nĂ©tique et combien les phĂ©nomĂšnes sociaux, politiques, Ă©conomiques, environnementaux, culturels entrent dans la genĂšse de la maladie. Certes, mais lĂ  encore, lorsqu’il se prononce contre la mĂ©decine prĂ©dictive, ne sort-il pas de son rĂŽle ? Est-ce que les anthropologues doivent faire valoir, au titre de leurs orientations et de leurs productions scientifiques, leurs propres positions ? Ne faut-il pas opĂ©rer un distinguo entre les productions scientifiques des anthropologues Ă  travers les questions qu’ils se posent, les outils et les mĂ©thodes qu’ils utilisent pour y rĂ©pondre et les positions qu’ils sont en droit de dĂ©fendre, en tant que citoyens ? Les anthropologues ont-ils vocation Ă  assumer le rĂŽle des Ă©thiciens ? Par exemple, en se prononçant sur la question de savoir s’il est pertinent de rĂ©vĂ©ler Ă  une personne la maladie inscrite dans son gĂ©nome si aucun traitement existant ne peut arrĂȘter sa maladie — une maladie qui n’adviendra peut ĂȘtre pas, prĂ©cise Gilles Bibeau —, agit-on en chercheur en sciences sociales ? La principale question Ă©thique posĂ©e par la mĂ©decine prĂ©dictive, Ă  savoir celle de l’opportunitĂ© de rĂ©vĂ©ler Ă  une personne son statut et ses risques gĂ©nĂ©tiques en l’absence de possibilitĂ© de guĂ©rison, est-elle une question de recherche anthropologique ? 4Si des questions Ă©thiques nouvelles Ă©mergent dans la sociĂ©tĂ© contemporaine, compte tenu des avancĂ©es dans le domaine des technologies mĂ©dicales, la dimension Ă©thique de ces phĂ©nomĂšnes sociaux ne doit pas occulter les fondements Ă©pistĂ©mologiques de l’anthropologie. L’anthropologue doit-il se dĂ©partir, d’emblĂ©e, de la posture wĂ©bĂ©rienne de neutralitĂ© axiologique ? Ne doit-il pas plutĂŽt faire des dĂ©bats Ă©thiques un objet de rĂ©flexion ? Doit-il se prononcer sur la gĂ©no-technologie ou faire l’analyse de ce qui se joue dans cette situation ? Il en va de la scientificitĂ© de ses recherches, comme de l’efficacitĂ© de ses engagements, de sĂ©parer ces deux temps de ses activitĂ©s. C’est d’ailleurs Ă  ce prix que ses analyses sont le plus assurĂ©es de leur rigueur et que leurs prises de position ont quelque espoir d’ĂȘtre entendues Fainzang, 2010. En vĂ©ritĂ©, la question du rĂŽle de l’anthropologie au regard des problĂšmes Ă©thiques et de son articulation avec la question de l’engagement a souvent Ă©tĂ© posĂ©e Ă  l’occasion de divers objets l’excision, l’euthanasie, etc., bien qu’à chaque fois diffĂ©remment. Par consĂ©quent, si, avec la gĂ©no-technologie, l’objet du dĂ©bat a changĂ©, les enjeux, eux, restent identiques. 5S’interrogeant sur la pertinence de nos outils conceptuels face aux nouvelles maladies, Gilles Bibeau plaide pour un recours rĂ©solu Ă  l’approche culturelle, tout en proposant de dĂ©passer le culturalisme. Dans le dĂ©bat qui fait rage de nos jours dans la discipline sur la place des facteurs culturels, et qui a conduit la notion de “culture” Ă  ĂȘtre quelque peu en crise cf. Fainzang, 2005, Gilles Bibeau prend clairement position en faveur de la pĂ©rennitĂ© de l’étude des reprĂ©sentations et les pratiques culturelles — et c’est heureux —, plaidant pour que l’approche biopolitique de la santĂ© ne conduise pas Ă  gommer les lectures culturelles qui ont Ă©tĂ©, jusqu’ici, au cƓur de l’anthropologie mĂ©dicale ». Pour illustrer son point de vue, il prend l’exemple des nouvelles pathologies comme l’obĂ©sitĂ©. Selon lui, l’anthropologie doit montrer, dans le cadre d’une analyse culturelle, que le surpoids et l’obĂ©sitĂ© traduisent les valeurs d’excĂšs qui sont Ă  la base de notre sociĂ©tĂ© d’abondance. 3 Et cela, pas seulement dans nos sociĂ©tĂ©s l’obĂ©sitĂ©, son incidence et ses effets dĂ©lĂ©tĂšres sur la ... 6 Cependant, si la pertinence de l’approche culturelle des phĂ©nomĂšnes sociaux parmi lesquels se trouvent les maladies ne saurait ĂȘtre rĂ©cusĂ©e en anthropologie — elle lui est mĂȘme consubstantielle —, l’analyse qu’il propose de l’obĂ©sitĂ© me semble, en revanche, discutable. Gilles Bibeau Ă©tablit ainsi un lien entre l’obĂ©sitĂ© et le fait que nous sommes passĂ©s Ă  un modĂšle de sociĂ©tĂ© dans lequel l’individu doit constamment affirmer son autonomie, rĂ©clamer son droit Ă  l’auto-rĂ©alisation, se faire reconnaĂźtre comme sujet Ă  travers les signes mĂȘmes de l’accumulation ». Suivant la voie empruntĂ©e par Baudrillard, il rattache la question de l’obĂ©sitĂ© Ă  l’idĂ©ologie de la surconsommation et aux conduites d’excĂšs de nos sociĂ©tĂ©s. Par lĂ  mĂȘme, tout en les prĂ©sentant comme un Ă©cho du dĂ©sordre social plus gĂ©nĂ©ral induit par la valorisation excessive de la consommation les maladies des individus vues comme maladies des sociĂ©tĂ©s, il rabat le problĂšme de l’obĂ©sitĂ© sur les conduites individuelles. Il Ă©voque ainsi les inconduites alimentaires » et les conduites d’excĂšs » des jeunes, formules qui, en fait, dĂ©connectent l’obĂ©sitĂ© du contexte Ă©conomique dans lequel l’industrie agro-alimentaire opĂšre aujourd’hui. Une industrie grĂące Ă  laquelle nombre de jeunes se retrouvent en surpoids par le seul fait de consommer les produits offerts sur le marchĂ©, gorgĂ©s de graisse, de sel et de sucre, accessibles Ă  bas prix pour les usagers mais Ă  forte rentabilitĂ© pour les industriels3. 7En outre, il n’est pas certain que l’obĂ©sitĂ© puisse s’expliquer par la mutation culturelle des sociĂ©tĂ©s occidentales concernant la relation de l’individu Ă  la sociĂ©tĂ©, et notamment par l’injonction Ă  l’autonomie. Et cela, d’autant plus que les classes sociales les plus touchĂ©es par l’obĂ©sitĂ© sont les plus dĂ©favorisĂ©es ce sont en effet les milieux populaires les plus concernĂ©s, milieux dont rien ne permet de penser qu’ils ont, davantage que les autres, intĂ©riorisĂ© et mis en acte une valeur comme celle de l’autonomie. Par ailleurs, l’obĂ©sitĂ© sĂ©vit dans de nombreux pays oĂč la rĂ©alisation de soi comme sujet n’est pas promue. Elle touche des pays oĂč l’autonomie ne fait pas partie des valeurs primordiales. Par consĂ©quent, la construction de l’identitĂ© du jeune », Ă©voquĂ©e par Gilles Bibeau, ne se fait pas partout de la mĂȘme façon, en dĂ©pit de la mondialisation. Par exemple, l’obĂ©sitĂ© des femmes est trĂšs importante en Iran ; l’obĂ©sitĂ© est d’ailleurs un problĂšme essentiellement fĂ©minin chez les jeunes filles plus de 13 pour cent des jeunes filles de TĂ©hĂ©ran sont obĂšses [FAO, 2002]. Pourtant, il ne semble pas que l’injonction Ă  l’autonomie des femmes soit Ă  l’ordre du jour culturel dans ce pays. 8Au titre des nouvelles orientations que doit prendre l’anthropologie mĂ©dicale, Gilles Bibeau invite notre discipline Ă  s’ouvrir, encore plus que par le passĂ©, Ă  l’étude du politique, de l’économique et du social afin de mettre au jour les phĂ©nomĂšnes d’injustice, d’inĂ©galitĂ© et d’exclusion. Cette invitation marque une continuitĂ© avec une tendance qui existe dĂ©jĂ , et depuis longtemps, mais qu’il appelle Ă  poursuivre et Ă  Ă©largir dans le monde actuel, compte tenu de son urgence. En effet, cette urgence est rendue d’autant plus nĂ©cessaire que les inĂ©galitĂ©s sont non seulement toujours prĂ©sentes, mais parfois mĂȘme plus criantes qu’autrefois. En vĂ©ritĂ©, cette posture a Ă©tĂ© revendiquĂ©e par l’anthropologie mĂ©dicale critique dĂšs les annĂ©es 1990, mais aussi, avant elle, par l’anthropologie dynamique de Georges Balandier dont les fondements marxistes la vouaient Ă  Ă©tudier les thĂ©matiques de la domination, de l’exploitation, et de l’injustice sociale, mĂȘme si ce courant thĂ©orique des annĂ©es 1960 ne s’appliquait pas spĂ©cifiquement au champ de la santĂ©. On en retrouve aussi les traces dans l’anthropologie mĂ©dicale italienne des annĂ©es 1950, fort imprĂ©gnĂ©e des catĂ©gories conceptuelles dĂ©veloppĂ©es par Gramsci Seppilli, 1975. Bien qu’aujourd’hui, certains chercheurs suivent un cap rĂ©solument politique en anthropologie et portent prĂ©cisĂ©ment leur attention sur les facteurs politiques et Ă©conomiques impliquĂ©s dans la production des inĂ©galitĂ©s, d’autres Ă©tudient les conditions de vie des populations “dĂ©shĂ©ritĂ©es”, et les phĂ©nomĂšnes de “vulnĂ©rabilitĂ©â€, de “pauvretĂ©â€ ou d’“exclusion”, sans pour autant ĂȘtre oublieux des dimensions symboliques et culturelles des rĂ©alitĂ©s Ă©tudiĂ©es Ferreira, 2004. 9 La complexitĂ© que reprĂ©sente l’étude des inĂ©galitĂ©s dans les sociĂ©tĂ©s occidentales contemporaines » soulignĂ©e par Gilles Bibeau, pour qui les notions traditionnelles des sciences sociales ne parviennent plus Ă  dĂ©finir les groupes sociaux en raison du fait qu’ils se dĂ©multiplient sous des formes de plus en plus complexes en combinant, par exemple, des dimensions Ă©conomiques, sexuelles, gĂ©nĂ©rationnelles, gĂ©ographiques, ethniques », l’amĂšne Ă  affirmer la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper de nouveaux outils conceptuels. À titre d’exemple, il rappelle qu’il faut ne plus se contenter de connaĂźtre les revenus d’une personne pour dĂ©terminer sa position sociale mais y ajouter les donnĂ©es sur son statut familial, son Ăąge, son rĂ©seau d’amis, etc. toutes donnĂ©es qu’il faut croiser pour cerner l’état de la sociĂ©tĂ©, des groupes qui la composent, leur Ă©tat de santĂ© et les Ă©ventuelles inĂ©galitĂ©s. N’est-ce pas lĂ  renouer avec la conviction qu’ont toujours eue les anthropologues de la nĂ©cessitĂ© d’étudier les phĂ©nomĂšnes en contexte et d’envisager les individus avec toutes les donnĂ©es de leur existence symboliques, relationnelles, Ă©conomiques, etc. ? En dĂ©finitive, lĂ  encore, Gilles Bibeau se fait l’ardent dĂ©fenseur des fondamentaux de la discipline. * * * 10Qu’il s’agisse de dĂ©velopper la rĂ©flexion sur le biopolitique, de s’intĂ©resser aux reprĂ©sentations culturelles tout en opĂ©rant un dĂ©passement du culturalisme, ou de donner une place au social et Ă  l’économique, les propositions de Gilles Bibeau rĂ©pondent bien aux impĂ©ratifs de notre discipline, et les questionnements anthropologiques soulevĂ©s par les exemples qu’il prend tĂ©moignent de ce qu’il n’y a pas lieu de rompre avec nos fondamentaux. À cet Ă©gard, il a raison d’appeler l’anthropologie Ă  Ă©tudier la maniĂšre dont les valeurs fondatrices de notre sociĂ©tĂ© s’infiltrent dans toutes les institutions sociales » ; c’est d’ailleurs lĂ  un de ses rĂŽles, et si le contenu des valeurs a changĂ©, la tĂąche de l’anthropologue, qui est de travailler Ă  la comprĂ©hension de leur genĂšse et Ă  l’analyse de leur impact, elle, n’a pas changĂ©. 11Cependant, pour prolonger la rĂ©flexion engagĂ©e par son article, je proposerai quelques remarques complĂ©mentaires concernant la nĂ©cessitĂ© de repenser nos concepts et nos thĂ©ories face aux transformations sociales contemporaines et Ă  l’émergence des nouveaux objets qu’elles impliquent. 4 Si certains objets sont rĂ©solument nouveaux, dans la mesure oĂč ils sont liĂ©s Ă  l’évolution de la s ... 12La question de savoir si les thĂ©ories et les concepts fondamentaux de l’anthropologie de la santĂ© sont toujours adĂ©quats face aux nouveaux objets auxquels elle est confrontĂ©e est bien sĂ»r une question pertinente qui doit d’ailleurs ĂȘtre posĂ©e Ă  divers moments de la vie d’une discipline. On pourrait se demander, dans un premier temps, pourquoi poser cette question ? Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser les mĂȘmes outils et les mĂȘmes concepts ? La question se posait dĂ©jĂ  au milieu des annĂ©es 1980, bien que dans un contexte diffĂ©rent, lors du “rapatriement” de l’anthropologie de la maladie vers les sociĂ©tĂ©s occidentales et donc vers de nouveaux terrains et de nouveaux objets, que certains chercheurs ne concevaient pas en-dehors de l’étude du secteur traditionnel en France. Pour ma part, j’avais dĂ©fendu l’idĂ©e que la confrontation avec de nouvelles rĂ©alitĂ©s sociales induite par la pratique de l’anthropologie en milieu occidental moderne urbain ne devait pas mettre en question la pertinence de nos fondamentaux Fainzang, 1989, mĂȘme si nos outils et nos mĂ©thodes Ă©taient amenĂ©s Ă  devoir ĂȘtre adaptĂ©s. La question s’est reposĂ©e, de façon rĂ©guliĂšre, dans notre discipline. On en trouve l’expression par exemple chez Christian Ghasarian 2002, pour qui l’élargissement des recherches aux objets proches permet Ă  l’anthropologie de se renouveler et de conserver sa pertinence dans le monde contemporain, et qui a proposĂ© une rĂ©flexion sur les notions et conceptions prĂ©sentes dans les dĂ©bats actuels de l’anthropologie gĂ©nĂ©rale. Mais la mĂ©dicalisation croissante de notre sociĂ©tĂ© et les transformations qui affectent le corps et la mĂ©decine aujourd’hui rendent ce questionnement plus crucial encore pour l’anthropologie mĂ©dicale. Loin de renouer avec l’idĂ©e que se confronter Ă  de nouveaux objets impliquerait de devoir changer de paradigme et d’outils comme s’ils devenaient caducs du seul fait de leur contact avec une nouvelle rĂ©alitĂ© sociale, reposer la question aujourd’hui, c’est prendre acte de la nĂ©cessitĂ©, non pas d’un abandon, mais d’un nĂ©cessaire enrichissement de ces outils4. 5 Une facilitĂ© Ă  laquelle Ă©chappe le travail de Fantauzzi 2007 qui a enquĂȘtĂ© sur le don du sang ch ... 13Cet enrichissement s’impose non pas seulement parce que la rĂ©alitĂ© change et que l’on est confrontĂ© Ă  de nouveaux objets, mais parce que l’on est Ă©galement confrontĂ© Ă  des phĂ©nomĂšnes anciens prenant un sens diffĂ©rent dans un contexte nouveau. Dans ces conditions, l’application de modĂšles thĂ©oriques ou de concepts anciens, parfois pertinente, est parfois aussi insuffisante. S’agissant des modĂšles thĂ©oriques, on prendra l’exemple de la thĂ©orie du don, invoquĂ©e Ă  l’envi dĂšs lors qu’il s’agit d’étudier un phĂ©nomĂšne impliquant de donner ou de transmettre un objet, un bien, une substance ou une partie du corps. Cette thĂ©orie semble ĂȘtre dĂ©sormais un schĂ©ma d’analyse obligĂ© dans toute recherche oĂč il y a transmission, don d’organe ou mise Ă  disposition de son corps. Or, les anthropologues qui vont s’atteler Ă  la question des mĂšres porteuses par exemple devront-ils, eux aussi, recourir Ă  une analyse en termes de don/contre-don ? Une situation nouvelle dans notre sociĂ©tĂ©, et donc un objet nouveau comme la location d’utĂ©rus doit peut-ĂȘtre faire aussi appel Ă  d’autres modĂšles et d’autres pistes de rĂ©flexion, et les anthropologues ne doivent pas cĂ©der Ă  la constante et sans doute sĂ©curisante rĂ©itĂ©ration des schĂ©mas analytiques classiques5. Il est donc nĂ©cessaire de dĂ©passer aussi certains modĂšles thĂ©oriques, non pas pour les rĂ©cuser mais pour ne pas rĂ©pĂ©ter Ă  l’infini des schĂ©mas analytiques qui risquent de limiter la comprĂ©hension de nouveaux objets. 14La mĂȘme question se pose avec les concepts. Il y a lieu par exemple de s’interroger sur la pertinence du concept de sickness face Ă  un phĂ©nomĂšne comme celui de l’ invention des maladies » cf. Blech, 2005, dĂ©signant le processus suivant lequel, dans un vaste mouvement de dĂ©ploiement Ă©conomique, l’industrie pharmaceutique façonne des catĂ©gories nosologiques en vue de crĂ©er de nouveaux besoins et d’augmenter les chances de vendre sa production. L’apparition — ou la fabrication — de nouvelles maladies ne doit pas Ă©chapper au regard des anthropologues, car elle repose sur des mĂ©canismes Ă  la fois Ă©conomiques et symboliques ; elle est un objet hautement anthropologique dans la mesure oĂč elle s’articule Ă  l’identification de ce qui est valorisĂ© ou stigmatisĂ©, Ă  un moment donnĂ©, dans une sociĂ©tĂ©. Cependant, face Ă  ce phĂ©nomĂšne, se rĂ©vĂšlent les limites d’un concept comme celui de sickness que l’anthropologie utilise classiquement pour faire rĂ©fĂ©rence Ă  la maniĂšre dont la maladie est dĂ©finie par les sociĂ©tĂ©s ou les groupes culturels qu’elle Ă©tudie. Le concept de sickness porte le sceau de la socialisation et reflĂšte la maniĂšre dont un groupe ou une sociĂ©tĂ© pense la maladie Young, 1976. DĂšs lors, ce concept est-il vraiment adĂ©quat pour rendre compte d’une catĂ©gorie nosologique qui ne reflĂšte pas la maniĂšre dont une sociĂ©tĂ© pense la maladie et donc qui n'est pas le rĂ©sultat de la pensĂ©e collective d'une sociĂ©tĂ©, mais qui est une construction Ă©laborĂ©e par un groupe industriel, relevant en l’occurrence de l’industrie pharmaceutique ? La question est alors peut-on parler de maladie comme sickness face Ă  une catĂ©gorie de pensĂ©e créée de toutes piĂšces par un groupe d’intĂ©rĂȘt ? 15La nĂ©cessitĂ© d’enrichir ou de renouveler les modĂšles thĂ©oriques et analytiques Ă©prouvĂ©s ne se fonde pas dans la volontĂ© de les remettre en question, mais dans celle de faire Ă©voluer notre comprĂ©hension des phĂ©nomĂšnes sociaux. Pour prendre une mĂ©taphore du bĂątiment puisque nous sommes dans l’éternelle construction et reconstruction de l’anthropologie mĂ©dicale, il ne faut pas renoncer Ă  nos thĂ©ories et nos concepts fondamentaux pour ne pas saper les fondements de notre discipline et ne pas faire s’écrouler l’édifice ; mais il faut accepter, pour l’amĂ©liorer, d’utiliser aussi de nouveaux matĂ©riaux. Vous avez des problĂšmes de cheveux fins ? Vous avez remarquĂ© que vous perdiez constamment des cheveux mais vous ne savez pas comment l'Ă©viter ?Saviez-vous que le stress ou une alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e peuvent influer sur la santĂ© du cheveu ? Si vous avez les cheveux fins, essayez donc de contrĂŽler ces facteurs pour rĂ©soudre le avez des problĂšmes de cheveux fins ? Vous avez remarquĂ© que vous perdiez constamment des cheveux mais vous ne savez pas comment l’éviter ?Si c’est votre cas, vous devez alors savoir que ces questions sont trĂšs frĂ©quentes et que vous n’ĂȘtes pas le seul Ă  en facteurs que vous devriez savoir sur vos cheveux finsLe cheveu humain est un long filament qui comporte la tige, qui est la partie visible, et la racine, qui est un follicule pileux et le bulbe dans lequel il est insĂ©rĂ© et oĂč il obtient donc ses qu’il ne remplisse aucune fonction vitale, la prĂ©sence ou absence de cheveu peut affecter Ă©motionnellement ou psychologiquement une quantitĂ© de follicule pileux que possĂšde une personne sera la mĂȘme de sa naissance Ă  sa mort. On estime ainsi que le cuir chevelu possĂšde environ 100 000 moyenne de croissance mensuelle est d’un centimĂštre. Cependant, chez la femme il est normal que les cheveux poussent plus vite que chez les hommes, et ils poussent davantage en Ă©tĂ© qu’en Ă  la texture, il existe des cheveux fins, normaux ou Ă©pais. Cependant, mĂȘme si vous avez les cheveux Ă©pais ou normaux, avec le temps et dans certaines situations ils peuvent s’ causes du cheveu finLe cheveu peut en effet rencontrer au cours de la vie certaines complications ou problĂšmes qui rendront nĂ©cessaire la recherche d’une est ainsi frĂ©quent que le cheveu commence Ă  s’affiner aprĂšs 50 les causes d’affinement on trouve Taux Ă©levĂ© de cholestĂ©rolIl existe en effet une relation directe entre les niveaux Ă©levĂ©s de cholestĂ©rol et la calvitie. Si votre mĂ©decin vous a annoncĂ© que vos niveaux de cholestĂ©rol Ă©taient Ă©levĂ©, il est temps de le sanguine Ă©levĂ©ePlus la pression sanguine sera Ă©levĂ©e, plus grand sera le risque de perdre des fois qu’il est contrĂŽlĂ©, la chute de cheveux passage du temps s’accompagne souvent d’une perte de nutriments, les cheveux s’affinent donc vous pouvez adopter une alimentation saine pour apporter tous les nutriments Ă  vos peuvent ĂȘtre mycosiques ou bactĂ©riennes et se manifestent sur les cheveux sous forme de pellicules, de sĂ©cheresse du cuir chevelu et de si elles ne sont pas graves, le cheveu peut perdre son Ă©paisseur de maniĂšre permanente si elles ne sont pas traitĂ©es Ă  tempsChangements hormonaux C’est gĂ©nĂ©ralement la principale cause de la chute de cheveux chez les femmes. Ces changements ont tendance Ă  se prĂ©senter Ă  des moments spĂ©cifiques comme la grossesse, la mĂ©nopause, le cycle menstruel ou lorsqu’il y a des problĂšmes de tyroĂŻde. Il est donc bon de consulter votre gynĂ©cologue ou endocrinologue, afin de contrĂŽler vos hormones. MĂ©dicamentsNous savons que les mĂ©dicaments pour traiter le cancer peuvent affiner les cheveux, mais ce ne sont pas les mĂ©dicaments ont le mĂȘme effets, comme ceux pour lutter contre l’arthrite, les pilules contraceptives, les mĂ©dicaments contre la dĂ©pression ou la nutritionL’affinement du cheveu peut ĂȘtre le fruit d’une carence en minĂ©raux, comme le fer et les vitamines qui contribuent Ă  sa pour Ă©viter la chute des cheveux finsComme nous l’avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, il est bon de consulter votre mĂ©decin pour Ă©carter la prĂ©sence d’un problĂšme mĂ©dical plus de cela, il existe des aliments et des remĂšdes naturels pour eviter ou ralentir la chute des cheveux Ă  l’huile d’olive ou de romarinUtilisez l’une de ces deux huiles pour masser le cuir chevelu. Vous pourrez ainsi favoriser l’irrigation sanguine de la un shampooing neutre et naturelCela aidera Ă  Ă©viter l’accumulation de produits chimiques sur les racines du l’utilisation quotidienne des plaques et du sĂšche-cheveu La chaleur excessive de ces Ă©lĂ©ments affectent nĂ©gativement le cheveu. Si leur utilisation frĂ©quente est nĂ©cessaire, appliquez un protecteur contre la chaleur avant de les sĂ©cher ou de les lisser. MĂ»res, fraises et grenade La mĂ»re contient des fibres, des antioxydants et des vitamines C, A, B, E, K. Elle est Ă©galement riche en minĂ©raux cuivre, magnĂ©sium, manganĂšse, potassium, acide folique et Ă©lagique.Elle peut ainsi bloquer l’enzyme qui provoque le repos du follicule pileux et le maintient baie aide Ă  combattre le vieillissement, le cancer et les maladies neurologiques qui provoquent l’affinement du cheveu. Adieu aux cheveux fins ! Les fraises possĂšdent une forte concentration en vitamine C, acide folique, manganĂšse et potassium. La mĂ»re contient des niveaux Ă©levĂ©s d’acide Ă©lagique qui favorise la croissance du cheveu, la vitamine K, l’acide folique et le manganĂšse. La grenade est considĂ©rĂ©e comme le meilleur antioxydant de la nature et aide Ă  restaurer la bonne santĂ© du cheveu. Rose musquĂ©eIl s’agit d’un arbuste sauvage qui offre des fleurs et des fruits. L’huile de ses graines s’utilise en traiter la chute des cheveux, vous pouvez rĂ©aliser des massages du cuir chevelu avec son riche en souffreAugmenter la consommation d’aliments comme les Ɠufs, les fruits secs, les graines et le soja permet d’augmenter la rĂ©sistance du vous pouvez le voir, combattre le cheveu fin n’est pas une tĂąche impossible. En amĂ©liorant votre alimentation et vos habitudes de beautĂ©, il est possible d’obtenir des cheveux plus sains et plus forts en 6 pourrait vous intĂ©resser ... Book ‱ 2009ObĂ©sitĂ© du chienBook ‱ 2009Browse this bookBook descriptionMaladie de civilisation, l'obĂ©sitĂ© est une affection multifactorielle devenue courante en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire elle touche plus d’un tiers des animaux de compagnie. C’est g ... read full descriptionBrowse contentTable of contentsSelect all Front MatterFull text accessChez le mĂȘme Ă©diteurCopyrightAbrĂ©viationsPrĂ©faceAvant-proposSelect Annexe 1Book chapterNo accessAnnexe 1Select Annexe 2Book chapterNo accessAnnexe 2Select Annexe 3Book chapterNo accessAnnexe 3Select Annexe 4Book chapterNo accessAnnexe 4Select Annexe 5Book chapterNo accessAnnexe 5Select Bibliographie gĂ©nĂ©raleBook chapterNo accessBibliographie gĂ©nĂ©raleSelect IndexBook chapterNo accessIndexAbout the bookDescriptionMaladie de civilisation, l'obĂ©sitĂ© est une affection multifactorielle devenue courante en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire elle touche plus d’un tiers des animaux de compagnie. C’est grĂące Ă  un examen clinique attentif et Ă  des investigations complĂ©mentaires accessibles en pratique courante qu’il est possible d’apprĂ©cier la gravitĂ© de la maladie. Le vĂ©tĂ©rinaire doit sensibiliser les propriĂ©taires aux dangers de l’obĂ©sitĂ©, et prescrire des mesures de traitement individualisĂ©es, si possible choisies en fonction de l’étiologie supposĂ©e. Cet ouvrage pratique, illustrĂ© de nombreux tableaux et schĂ©mas, rappelle les aspects Ă©pidĂ©miologiques de l’obĂ©sitĂ© prĂ©valence du surpoids et de l'obĂ©sitĂ©, facteurs de risque et les Ă©lĂ©ments de physiopathologie qui permettent d’établir le bon diagnostic et de conseiller la thĂ©rapeutique la plus adaptĂ©e traitements mĂ©dicamenteux et diĂ©tĂ©tiques, activitĂ© physique, mĂ©decines alternatives, chirurgie.... Les conseils aux propriĂ©taires sont Ă©galement clairement Ă©noncĂ©s, permettant au praticien de donner un message prĂ©cis. Les praticiens et Ă©tudiants vĂ©tĂ©rinaires disposent, avec cet ouvrage rĂ©digĂ© par un auteur rĂ©fĂ©rent en la matiĂšre, d’un outil efficace pour soigner l'obĂ©sitĂ© et prĂ©venir la prise du poids chez le de civilisation, l'obĂ©sitĂ© est une affection multifactorielle devenue courante en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire elle touche plus d’un tiers des animaux de compagnie. C’est grĂące Ă  un examen clinique attentif et Ă  des investigations complĂ©mentaires accessibles en pratique courante qu’il est possible d’apprĂ©cier la gravitĂ© de la maladie. Le vĂ©tĂ©rinaire doit sensibiliser les propriĂ©taires aux dangers de l’obĂ©sitĂ©, et prescrire des mesures de traitement individualisĂ©es, si possible choisies en fonction de l’étiologie supposĂ©e. Cet ouvrage pratique, illustrĂ© de nombreux tableaux et schĂ©mas, rappelle les aspects Ă©pidĂ©miologiques de l’obĂ©sitĂ© prĂ©valence du surpoids et de l'obĂ©sitĂ©, facteurs de risque et les Ă©lĂ©ments de physiopathologie qui permettent d’établir le bon diagnostic et de conseiller la thĂ©rapeutique la plus adaptĂ©e traitements mĂ©dicamenteux et diĂ©tĂ©tiques, activitĂ© physique, mĂ©decines alternatives, chirurgie.... Les conseils aux propriĂ©taires sont Ă©galement clairement Ă©noncĂ©s, permettant au praticien de donner un message prĂ©cis. Les praticiens et Ă©tudiants vĂ©tĂ©rinaires disposent, avec cet ouvrage rĂ©digĂ© par un auteur rĂ©fĂ©rent en la matiĂšre, d’un outil efficace pour soigner l'obĂ©sitĂ© et prĂ©venir la prise du poids chez le © 2009 Elsevier SAS. All rights reservedYou currently don’t have access to this book, however you can purchase separate chapters directly from the table of contents or buy the full CartPurchase the bookAuthorsC. BlanckaertDocteur vĂ©tĂ©rinaire, DiplĂŽmĂ© de l'École nationale vĂ©tĂ©rinaire de Lyon, CES de diĂ©tĂ©tique canine et fĂ©line L'un des 25 centres de refroidissement climatisĂ©s de Vancouver, alors que le nombre de dĂ©cĂšs dans la province canadienne de la Colombie-Britannique s'Ă©levait Ă  plusieurs centaines en raison d'une vague de chaleur record. Don MacKinnon / AFP Article AbonnĂ© Elles se comptent sur les doigts d'une seule main. Pour la quatriĂšme fois depuis l'entrĂ©e en vigueur du dispositif en 2004, 12 dĂ©partements viennent d'ĂȘtre placĂ©s ce jeudi en alerte rouge canicule, a annoncĂ© la PremiĂšre ministre Elisabeth Borne. Jusqu'Ă  prĂ©sent, 23 dĂ©partements Ă©taient en vigilance orange. Les 41 °C pourraient ĂȘtre atteints localement, tandis que les tempĂ©ratures oscilleront entre 36 °C et 40 °C. Le record de 46 °C enregistrĂ© Ă  VĂ©rargues HĂ©rault le 28 juin 2019 ne devrait toutefois pas ĂȘtre battu. Coup de chaud mortelLes fortes chaleurs peuvent ĂȘtre dangereuses pour le corps humain, dont la tempĂ©rature va s'Ă©lever et va se dĂ©shydrater en transpirant. "Les vaisseaux se dilatent, on fait de l'hypotension, et pour lutter il y a un systĂšme de sudation important qui se met en marche pour rĂ©guler la tempĂ©rature du corps", indique Ă  L'Express Evelyne Chartier, mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. En faisant attention Ă  ne pas faire d'activitĂ© physique et Ă  bien s'hydrater, "des personnes sans pathologie et qui ne sont ni des bĂ©bĂ©s ni des personnes ĂągĂ©es ne risquent pas grand-chose", ajoute-t-elle. Mais dans une situation oĂč la chaleur extrĂȘme s'est installĂ©e dans le temps, "les mĂ©canismes de rĂ©gulation thermiques - transpiration, respiration et rayonnement - sont dĂ©bordĂ©s", explique Ă  L'Express Jacques Battistoni, mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste et prĂ©sident du syndicat MG France. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement En effet, l'organisme se rĂ©gule entre 37 °C et 37,5 °C. En se rĂ©gulant, il dĂ©pense de l'Ă©nergie, il se fatigue. "On peut supporter un certain temps, mais au bout d'un moment l'organisme s'Ă©puise, abonde le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. La transpiration ne dure qu'un temps, on ne peut pas transpirer Ă©ternellement". "On peut donc mourir de chaud, d'un coup de chaleur, ce que l'on appelle une hyperthermie maligne, quand la tempĂ©rature centrale s'Ă©lĂšve trop, les rĂ©gulateurs ne fonctionnent plus, on assiste Ă  une dĂ©faillance des organes, mais mĂȘme avant ce stade, c'est au niveau cĂ©rĂ©bral qu'on est atteint", ajoute-t-il. Une affirmation qui s'est tristement vĂ©rifiĂ©e lors de la canicule en 2003 qui a causĂ© la mort de 20 000 personnes en France, et environ 70 000 en Europe. Des personnes plus fragiles que d'autresToutefois, nous ne sommes pas tous Ă©gaux face Ă  la chaleur. Plusieurs catĂ©gories de personnes sont plus vulnĂ©rables, comme les gens ĂągĂ©s. D'autres risquent de mourir d'une cause diffĂ©rente, mais dĂ©clenchĂ©e ou liĂ©e Ă  la chaleur. "Plus on vieillit, plus la perception de la chaleur se modifie, on est moins conscient de la tempĂ©rature du corps et, dans le mĂȘme temps, les mĂ©canismes de transpiration sont moins efficaces et on perd la sensation de la soif", souligne Jacques Battistoni. Les nourrissons ne peuvent pas non plus interprĂ©ter leurs besoins, ce qui les rend plus vulnĂ©rables, "d'autant que leur systĂšme immunitaire est encore immature". Les personnes atteintes de maladies chroniques insuffisance cardiaque, rĂ©nale, respiratoire doivent aussi se prĂ©munir davantage de la chaleur. Et notamment celles qui prennent des traitements qui dĂ©rĂšglent les mĂ©canismes comme les mĂ©dicaments contre l'hypertension. Pour lutter contre la chaleur, "l'organisme se fatigue Ă©normĂ©ment, d'autant plus quand il y a des pathologies prĂ©existantes", abonde au Monde RĂ©my Slama, Ă©pidĂ©miologiste environnemental et directeur de l'institut de santĂ© publique Ă  l'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Inserm. Le corps peut-il s'acclimater dans la durĂ©e ?D'autant que l'humanitĂ© devra trĂšs certainement s'habituer Ă  de telles vagues de chaleur liĂ©es au rĂ©chauffement climatique. Ces derniĂšres deviendront, selon les experts, de plus en plus frĂ©quentes et de plus en plus intenses Ă  mesure que le rĂ©chauffement s'intensifie. Mais le corps peut-il s'adapter Ă  une telle chaleur ? "Je pense car il s'adapte toujours mais il y a des limites", estime Evelyne Chartier. Mais pour Jacques Battistoni, si le corps pourrait Ă©ventuellement s'adapter Ă  un rĂ©chauffement degrĂ© par degrĂ©, une augmentation uniforme, le problĂšme avec une chaleur extrĂȘme est qu'elle "n'est pas rĂ©guliĂšre ni linĂ©aire". Les populations connaissent en effet des Ă©pisodes caniculaires avec des pointes de plus en plus Ă©levĂ©es qui ponctuent de longues pĂ©riodes de tempĂ©ratures normales. Le corps n'a pas le temps de s'habituer Ă  la tempĂ©rature extrĂȘme. Ainsi, l'homme va davantage adapter son mode de vie, son habitat ou ses habits pour pouvoir vivre dans des conditions de tempĂ©ratures difficiles. "Les BerbĂšres sont couverts des pieds Ă  la tĂȘte dans le dĂ©sert", note ainsi Evelyne Chartier. En AlgĂ©rie, les maisons sont peintes en blanc pour rejeter la chaleur. Au Monde, RĂ©my Slama explique ainsi que le phĂ©nomĂšne a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© dans plusieurs villes comme New York oĂč, la tempĂ©rature "Ă©tait beaucoup plus dommageable au dĂ©but du XXe siĂšcle qu'au dĂ©but du XXIe." Mais cette observation n'est pas liĂ©e selon lui Ă  "adaptation physiologique des New-Yorkais, mais plus probablement Ă  une adaptation sociĂ©tale aux tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es." La climatisation s'est ainsi rĂ©pandue dans les moeurs des habitants de la ville amĂ©ricaine. "En tout cas, il n'est pas Ă©vident que l'organisme s'adapte aux tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es, que ce soit Ă  l'Ă©chelle d'une vie ou Ă  celle d'un petit nombre de gĂ©nĂ©rations, voire de plusieurs dizaines d'annĂ©es", conclut-il. Peut-on atteindre les 50°C en France ?Selon Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-prĂ©sident du groupe scientifique du GIEC, et membre de l'AcadĂ©mie des sciences, contactĂ© par L'Express, "la chaleur cause la mort de 3000 personnes en Europe chaque annĂ©e," et "on pourrait dĂ©passer les 100 000 morts par an liĂ©es au rĂ©chauffement climatique dans la deuxiĂšme partie du siĂšcle avec un rĂ©chauffement de 3 degrĂ©s". Il met en garde contre un tel scĂ©nario selon lequel "certaines rĂ©gions de la planĂšte deviendraient invivables, ce qui veut dire qu'elles ne peuvent plus avoir d'activitĂ©s normales Ă  l'extĂ©rieur." En juillet 2021, une vague de chaleur inĂ©dite s'Ă©tait propagĂ©e au Canada dĂ©clenchant des alertes Ă  la canicule dans des zones oĂč habitent des millions de personnes. Les experts estiment qu'elle a Ă©tĂ© provoquĂ©e par le rĂ©chauffement climatique. Un record absolu de 49,6 °C avait Ă©tĂ© enregistrĂ© dans la ville de Lytton, par la suite dĂ©truite Ă  90 % dans les flammes d'un incendie dĂ©clenchĂ© par la canicule. Une tempĂ©rature au-dessus de 4 °C du prĂ©cĂ©dent record national. PrĂšs de 700 personnes au Canada, et au moins 16 aux Etats-Unis, sont mortes subitement Ă  cause de la chaleur l'Ă©tĂ© dernier. Car si on peut mourir de froid, on peut aussi mourir de chaud. Si le problĂšme paraĂźt loin en France, une situation comme celle qu'a vĂ©cu le Canada en 2021 reste une possibilitĂ©. "Imaginons que nous battions un record avec une marge de 4 °C, nous arriverions Ă  50 °C nous aussi, explique Ă  L'Express Samuel Morin, chercheur au Centre national de recherches mĂ©tĂ©orologiques CNRM. Si des records ne seront certainement pas battus lors des prochains jours, n'oublions pas que nous ne sommes qu'en juin... Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tique

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